La vie Östersund...

La vie ici s'avère être aussi paisible que je l'avais imaginée. Train-train quotidien : boulot (lol), footing, séries, dodo. Restent les fikas pour animer les journées de liberté passées scotchées sur une chaise tellement high-tech que je n'ai pas encore découvert tous les réglages envisageables.

Le pays du design et de l'ergonomie. Le pays du bien-être et de la vie simple. Le pays du Systembolaget bondé le vendredi et des rues commerçantes désertes à 16h un samedi.

Bref, j'ai pas de mission pour mon stage. J'en suis à un tiers de ma période à effectuer dans la coopérative et rien. Rien de fait. Rien à faire. Ce qui reste différent d'un "ni fait ni à faire", qui signifierait que j'ai tenté quelque chose et que je l'aurai mal mené. Même pas. Rien à faire. Rien à faire. Même la stagiaire -Suédoise- de l'autre coopérative (située, je le rappelle, dans les mêmes locaux) n'a rien à faire. Alors on papote, on lance les fikas, on va se promener le temps de midi. Une fois elle a tenté de participer à l'activité, elle voulait vraiment bosser, sa tutrice lui a répondu "t'as rien à faire ? Bah va faire un tour il fait beau". C'est même pas une blague !

Ces temps d'érance ravivent en moi l'envie de coudre. Rrrh ! Ca me démenge... J'étais lancée avant de venir ici. Préparant mini-robes pour mini-bébés et jupettes d'été pour moi. Je reprendrai tout ça dès mon retour. Entre le rendu de mon rapport de stage, l'élaboration de la soutenance, les bises à tout le monde, les retrouvailles avec chacun, la recherche d'un contrat de pro pour la rentrée... Oui. Je coudrai.

Je m'habitue au nouvel appartement. Je m'y sens bien. Chez moi. Je croise mes colloc tous les soirs vers 18h30 lorsque nous préparons nos dîners respectifs.

Le footing continue. Je coure après le travail. Heu pardon. Après avoir passé la journée assise. Et j'ai la pêche ! 45/50min tous les jours. Même jeudi lorsqu'il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors, avec un vent tellement qu'il soufflait fort que mon voisin - en tenant la porte d'entrée de l'immeuble- m'a demandé j'allais courir avec ce vent. Bin là, habillée comme ça je pas à mon cours de tricot...

Je vous laisse jusqu'à la prochaine.

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